Un fantôme qui hante les locaux d’une entreprise et s’attaque à la seule employée qui reste jusqu’après minuit, ça peut se comprendre. Mais que le spectre en question le fasse par pure gentillesse et pour préserver la santé de sa victime, c’est déjà moins courant.

La pauvre Fushihara, persécutée à la fois par son chef qui la surcharge de travail et le petit fantôme qui veut qu’elle se repose, finit par couper la poire en deux et rentre chez elle pour travailler. Mais pas toute seule, pour une fois…

Madame l’esclave, comme l’appelle le fantôme, a finalement réussi à rentrer chez elle à une heure correcte. Mais il y a de l’orage, et quand il y a de l’orage, c’est bien connu, les fantômes ont peur… surtout quand ce sont des enfants.

Chamiaou se révèle une aide très efficace pour Fushirara, ce qui contrarie fort le fantôme. Cette petite crise de jalousie prend vite fin lorsque les deux assistantes autoproclamées doivent affronter le redoutable test de la photocopieuse…

Les deux petites pensionnaires de Fushihara rivalisent d’efforts pour lui rendre la vie plus facile. Ainsi, elles lui préparent à deux un succulent panier-repas, qu’il va falloir lui porter à son bureau…

Chamiaou narre à sa maîtresse et au petit fantôme l’histoire de la brosse qu’elle aime tant se passer dans les cheveux, un contre triste qui leur tire des larmes. Plus tard, au bureau, c’est au tour de Fantômimi d’émouvoir Fushihara sans le savoir.

Contrairement à Chamiaou, habituée à se nourrir de ce qu’elle trouvait dans la rue, Fantômimi est quelque peu difficile. Mais on peut toujours trouver un moyen de la motiver…

La voisine de Fushihara héberge elle aussi un fantôme, une petite fille prénommée Lily et qui lui sert de domestique. Ce qui ne l’empêche pas de lui dire ses quatre vérités et de la secouer sans ménagement dès qu’elle la voit buller.

Fushihara ayant oublié de faire les courses, ses deux petites compagnes se lancent dans une grande aventure : affronter de vrais commerçants et revenir avec les victuailles avant le retour de leur esclave chérie ! Puis arrive la fête de la mi-automne, suivie de près par une autre, moins traditionnelle mais tout aussi amusante…

Chamiaou et Fantômimi ignorent tout de Noël et surtout d’un certain pourvoyeur de cadeaux à destination des enfants sages. La question est là : l’ont-elles été assez pour mériter qu’il vienne chez elles ? Hum ?

Fushihara et Satsuki, après un Nouvel An très convivial, emmènent leurs fantômes respectifs prier au temple. Le bâtiment, dont elles ignoraient l’existence auparavant, est plus que tranquille, si l’on excepte la petite voix qui susurre à l’oreille de Chamiaou et délivre des oracles plutôt décourageants.

Fushihara ne comprend pas. Tous les jours, une lettre menaçante lui enjoint de déménager sans délai. Qui peut bien prendre plaisir à faire une si sinistre blague ?