Henri Laborit (21 November 1914 – 18 May 1995) was a French surgeon, neurobiologist, writer and philosopher. In 1952, Laborit was instrumental in the development of the drug chlorpromazine, published his findings, and convinced three psychiatrists to test it on a patient, resulting in great success. Laborit was recognized for his work, but as a surgeon searching for an anesthetic, he came to be at odds with psychiatrists who made their own discoveries and competing claims.

Laborit wrote several books where he vulgarizes his ethological laboratory research and marries it, through systems thinking, with knowledge from several other disciplines, being a strong advocate of interdisciplinarity and transdisciplinarity. His writings can also be found to have deep roots in anarchist thought. He was personally untroubled by the requirements of science and the constraints of university life. He maintained an independence from academia and never sought to produce the orderly results that science requires of its adherents.

Henri Laborit was born in Hanoi, French Indochina, in 1914. His father was a physician and colonial officer who died in 1920 from tetanus. Laborit contracted tuberculosis at age 12. In Paris, he earned a baccalaureate. He spent two years in Indochina on a hospital ship. He passed the examinations at the Naval Health Service in Bordeaux, and became a navy physician. He was sent to Sidi Abdallah, Bizerte. Feeling that his options for recognition would be better, he switched to become a surgeon. During World War II he was stationed on the torpedo boat Sirocco, where he witnessed the evacuation of the Dunkerque, and then was sunk by the Germans. He was saved by an English sloop that picked him up. He received the French Military Cross with distinction. He was later stationed in Dakar. By about 1949 he was appointed to Val-de-Grâce hospital in Paris.

Laborit was the first to recognize the potential psychiatric uses of chlorpromazine. The science of anesthesiology was new since the 1930s. Surgeons were sometimes responsible for anesthetics and as a French navy surgeon, Laborit had seen patients die as a result of or after their operations. He became a researcher in anesthesiology. Laborit's ideas on anesthesia included potentiated anaesthesia, lowering basal metabolism and lowering body temperature (so-called artificial hibernation). He advocated the use of procaine, synthetic antihistamines, Diparcol (diethazine), tetraethylammonium bromide and vitamin B1. He did not like to use morphine. In his years in Bizerte he became interested in the use of the antihistamine promethazine to make patients more relaxed before surgery and in contributing to anesthesia, observations that were the forerunner of his later interest in chlorpromazine. ...

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Henri Laborit (né le 21 novembre 1914 à Hanoï, alors en Indochine française, et mort le 18 mai 1995 à Paris) est un médecin chirurgien et neurobiologiste.

Il introduit en 1951 l'utilisation des neuroleptiques, révolutionnant la psychiatrie, et celle du GHB en 1960, révolutionnant l'anesthésie. Il est également éthologue (spécialiste du comportement animal), «eutonologue», selon sa propre définition (spécialiste du comportement humain) et philosophe.

Il se fait connaître du grand public par la vulgarisation des neurosciences, notamment en participant au film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais.

Henri Laborit est le fils d'un officier médecin des troupes coloniales en Indochine, qui meurt du tétanos alors qu'Henri Laborit n'a que cinq ans.

À douze ans, Henri Laborit contracte la tuberculose. Malgré les séquelles de sa maladie, il fait ses humanités et obtient son baccalauréat à Paris, au lycée Carnot.

Après avoir obtenu son certificat de sciences physiques, chimiques et naturelles de la Faculté des sciences, il passe à vingt ans le concours d'entrée à l'École principale du service de santé de la Marine, à Bordeaux. Avec son diplôme de médecin, il exerce d'abord dans la Marine, puis se tourne vers la chirurgie à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. C'est là, en collaboration avec les psychiatres de l'hôpital Sainte-Anne, qu'il étudie les phénothiazines. Par la suite, il poursuit ses recherches dans un laboratoire autofinancé de l'hôpital Boucicaut, tout en restant personnellement rémunéré par le Service de santé des armées.

Le 31 mai 1940 il est médecin sur le torpilleur Sirocco, qui est torpillé pendant l'opération Dynamo. Faisant partie des 270 personnes sauvées il témoignera sur son sauvetage.

Il est le père de l'actrice Maria Laborit, du psychiatre Jacques Laborit et le grand-père de l'actrice Emmanuelle Laborit, fille de ce dernier, mais aussi de Marie Noël, Philippe et Jean Laborit, réalisateur et peintre. Son épouse, Geneviève Laborit, qui a beaucoup contribué à ses travaux de recherche, meurt en 1997.

En tant que chirurgien, Henri Laborit s'intéresse à la qualité de l'anesthésie et plus particulièrement à la neuroleptanalgésie, ce qui le conduit à deux premières découvertes: de 1950 à 1952, il met au point la technique de l'hibernation artificielle, qui va révolutionner la chirurgie; en 1951, il introduit la 4560 RP chlorpromazine, le premier neuroleptique au monde. Cette molécule, commercialisée sous le nom de Largactil, est utilisée dans le traitement de la schizophrénie.

Il s'oriente par la suite vers l'étude des mécanismes liés au stress. En 1958, il crée le laboratoire d’eutonologie. Il y travaille avec son équipe à l’hôpital Boucicaut et en est le directeur jusqu'à sa mort.

En même temps, il dirige la revue Agressologie jusqu'en 1983.

Il donne sa vraie importance à la névroglie ou ensemble de cellules gliales, et aux radicaux libres, bien avant leur irruption dans la presse radio-télévisée et même dans la presse scientifique. Il est également le premier à utiliser le GHB, en médecine, au début des années 1960, ce qui a ouvert la voie à bien d'autres molécules de synthèse encore plus performantes. ...

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