Il a suffi d'un coup de téléphone anonyme pour que la culpabilité de Hanno Bremer dans le meurtre du gérant de la filiale d'une chaîne de supermarchés éclate au grand jour. La police a recueilli, dans son appartement, un nombre de preuves accablantes si impressionnant que le procès ressemble à une simple formalité. L'accusé, pourtant, sort de son apathie lorsque son avocat, maître Franck, lui explique qu'il risque la prison à perpétuité et non, comme prévu, une peine d'un an de détention. Hanno se rétracte aussitôt et accuse son vieux professeur, Kepich, de lui avoir remis une forte somme d'argent pour qu'il endosse la responsabilité d'un crime qu'il nie maintenant avoir commis...

La nuit tombe lorsqu'un menuisier, Karl Lohse, croit reconnaître dans la silhouette qui s'éloigne précipitamment de sa maison le petit ami de sa fille, Karla. Quelques instants plus tard, il découvre Karla dans sa chambre, gisant dans une mare de sang, à l'agonie. Immédiatement alertée, la police arrête le suspect principal, Klaus Hencke. Deux jours plus tard, libéré, Hencke s'en va rejoindre d'anciens collègues de la police dans un bar. Karl l'apprend. Il croit à une injustice et en tire les conséquences...

Quelques jours avant la grande première d'une pièce de théâtre, la répétition générale est brutalement interrompue. Anke Bruck, la propriétaire de l'établissement, a subitement décidé de mettre un terme au financement et aux activités artistiques du metteur en scène de la pièce, qui n'est autre que son époux. Elle vient en effet de trouver des photos très compromettantes de celui-ci. Peu après, madame Bruck est victime d'une agression. Elle engage Matula comme garde du corps...

Trois hommes masqués prennent en otage la famille du directeur d'une agence bancaire et le contraignent à leur remettre une forte somme d'argent. La police intervient. Seul l'un des trois truands, Damaschke, est arrêté. Six années plus tard, Damaschke sort de prison, déterminé à suivre désormais le droit chemin. Sa petite amie et sa fille l'attendent à sa sortie, ainsi que deux inconnus dont les intentions ne semblent guère amicales. Inquiet, Damaschke contacte son avocat, maître Franck, et obtient de Matula qu'il tente d'identifier ses persécuteurs...

Marion Schultheiss a suivi les conseils de maître Franck et obtenu des patrons des salles de jeu qu'ils n'y laissent plus entrer son mari. Celui-ci y dépensait, en effet, tout l'argent du ménage. Le jour même où il s'est vu interdire l'accès d'un casino, Gerd Schultheiss a pris le large, sans laisser d'adresse. Inquiète, Marion a cherché à joindre sa fille Lissy et constaté qu'elle aussi avait disparu. Désespérée, Marion se tourne à nouveau vers maître Franck. Les premières recherches de Matula indiquent que Gerd négligeait totalement son commerce de spiritueux depuis déjà plusieurs semaines...

Klaus Beckmann n'est pas rentré chez lui depuis la veille au soir. Un détail pour la police, qui refuse de s'en occuper, mais une forte source d'inquiétude pour son épouse, Sylvia, qui se tourne alors vers maître Franck. L'avocat n'a-t-il pas représenté le disparu lors du procès que lui avait valu son livre sur les enfants toxicomanes ? Lorsqu'il apprend que l'écrivain s'occupait du blanchiment de l'argent provenant d'un trafic de drogue et qu'il n'est pas revenu d'un rendez-vous avec un informateur, maître Franck demande à Matula de prendre l'affaire en main...

Le richissime Friedrich Winkler ne se résout pas au divorce que veut lui imposer sa femme Sonja, de vingt ans sa cadette. La veille du jugement, il tente une dernière fois de la raisonner, dans le restaurant d'un grand hôtel. Sonja fait un scandale et quitte bruyamment la table. Elle est rejointe dans l'ascenseur par Norbert, le fils de Friedrich, qui la supplie de reprendre avec lui le commerce intime qui les liait. Sonja refuse et regagne sa chambre. Friedrich l'y rejoint, pour une ultime lamentation. Peu après, les agents de sécurité le découvrent, médusé, aux côtés du cadavre de sa femme. Maître Franck prend en charge ses intérêts...

Pressé par sa femme Ilona, Karl Liebeck, un prestigieux réalisateur d'émissions de télévision, a écrit son autobiographie et l'a soumise à un éditeur. Peu avant la sortie du livre, des indiscrétions révèlent que nombre de vedettes devraient voir leur image écornée par la franchise de l'auteur. La chanteuse Catarina May y verrait notamment dévoilé son passé d'actrice de films pornographiques. La jeune femme se rend aussitôt chez maître Franck pour trouver une parade judiciaire. Après réception d'une lettre anonyme, l'éditeur engage un garde du corps pour protéger son auteur...

Lors d'un réquisitoire, le procureur de la République, Hinz, réclame la perpétuité pour Olaf Beier, accusé d'avoir pris part à une sanglante attaque à main armée. Une peine à laquelle le prévenu ne s'attendait pas. Beier décide alors de «vider son sac». Maître Franck demande à la cour d'ajourner l'audience. Le lendemain matin, alors qu'il s'apprête à voir son client au dépôt, il apprend que celui-ci s'est suicidé dans sa cellule...