Peu après Pearl Harbor, le sergent marine John Basilone se prépare à affronter l'ennemi quelque part dans le Pacifique. Robert Leckie, journaliste dans un quotidien régional, décide de rejoindre les marines. Tandis que Eugene Sledge, déclaré inapte en raison d'un souffle au coeur, fait ses adieux à son ami Sidney Phillips, sur le point de partir pour les camps d'entraînement. Huit mois après l'attaque de Pearl Harbor, la 1ère division de marines, dont Leckie et Phillips font partie, arrive à Guadalcanal pour protéger son stratégique aérodrome, et se préparer à l'inévitable contre-attaque des Japonais...

Physiquement et mentalement affaiblis après quatre mois d'épreuves à Guadalcanal, Leckie, Basile et leurs compagnons d'armes rejoignent Melbourne, où ils sont accueillis par une foule en liesse, qui les considère comme les sauveurs de l'Australie. Tandis que ses copains sont en vadrouille, Leckie s'éprend d'une Australienne... Basilone reçoit la médaille d'honneur, mais on lui demande de retourner au pays pour vendre des bons de guerre américains...

Finalement enrôlé dans les marines, Sledge se prépare au combat au Camp Elliot. Pendant ce temps, la 1ère division arrive au cap Gloucester, sur l'île de la Nouvelle-Bretagne, occupée par les Japonais. Leckie et les marines réalisent très rapidement que l'ennemi le plus menaçant, c'est la jungle. Survivant de Gloucester et de l'île perdue de Pavuvu, Leckie commence à subir les conséquences physiques et mentales de la guerre. Il est envoyé en observation psychiatrique dans un hôpital naval proche de Banika...

La célébrité de Basilone se répand à travers le pays, à la faveur de ses ventes de bons de guerre. A Pavuvu, Sledge, assigné au 5ème régiment de la 1ère division de marines, retrouve brièvement Phillips, et connaît son premier combat. Leckie, qui a réintégré sa compagnie et le reste de la 1ère division, doit affronter la résistance japonaise en débarquant sur l'île de corail de Peleliu, particulièrement bien défendue et difficile d'accès...

Malgré la chaleur étouffante et le manque d'eau potable, Sledge, Leckie et les autres membres des marines doivent affronter un ennemi des plus déterminés, qui tente de s'emparer de l'aérodrome de Peleliu. Après avoir vu ses camarades gravement blessés, Leckie, touché, est évacué de l'île. Sledge, lui, sera confronté à la dure réalité de la guerre : des épreuves pénibles parfois nécessaires pour survivre et continuer à combattre...

Les marines poursuivent la bataille de Peleliu contre un ennemi plus que jamais déterminé à se battre jusqu'au dernier homme. Dévasté par la perte d'un chef et témoin d'une barbarie extrême de la part des deux camps, Sledge perd petit à petit le moral. Leur objectif finalement atteint, les marines retournent à Pavuvu, profondément meurtris et bouleversés par ce qu'ils ont vécu à Peleliu...

De plus en plus frustré par son rôle de propagandiste, Basilone convainc ses supérieurs de l'autoriser à entraîner les troupes pour les prochains combats. Transféré au Camp Pendleton, il vit un amour furtif avec une femme des marines, Lena Riggi. Le couple sait que le temps est compté, car Basilone s'apprête déjà à repartir avec son équipe à Iwo Jima...

Après avoir combattu sur l'île d'Okinawa pendant un mois entier, Sledge et le reste de la 1ère division de marines sont envoyés en renfort d'une autre division qui s'épuise au combat dans une partie imprenable de l'île. Les mauvaises conditions climatiques et la présence de civils viennent s'ajouter à la faiblesse physique et psychologique de Sledge et de ses compagnons d'armes...

Après la capitulation japonaise, Leckie, guéri de ses blessures, quitte l'hôpital pour rentrer chez lui, tandis que Sledge retourne en Alabama afin de retrouver sa famille et Sid Phillips. Lena rend visite à la famille Basilone dans l'espoir de partager leur douleur. Pour Leckie, le temps est venu de s'adapter à la vie d'après-guerre et d'entamer une nouvelle relation, mais pour Sledge la réadaptation ne sera pas aisée. Il se demande pourquoi il a survécu à la guerre, il lui faudra du temps pour accepter son destin...