L'ambassadeur anglais a été assassiné à Urbino, en Italie. Comme il s'agit de l'oncle du roi en personne, le jeune Henry VIII se montre résolu à obtenir réparation de ce crime. Il se met en tête de déclarer la guerre au royaume de France. Alarmé par tant de précipitation fougueuse, le cardinal Wolsey lui conseille d'abandonner ses projets guerriers. C'est au contraire l'occasion de faire pression sur la France pour signer un traité de paix. En échange, le cardinal parvient à obtenir, en secret, le soutien des cardinaux français à sa candidature en tant que pape. Parallèlement, le roi apprend qu'une gente dame de la cour, Elizabeth Blount, serait enceinte. La reine en a-t-elle eu vent ?...

Henry VIII et la cour d'Angleterre se rendent au sommet pour signer le traité de paix avec François Ier. Les tensions se font gravement sentir, et les tempéraments des deux rois s'échauffent à plusieurs reprises. Même s'ils conviennent de faire la paix, le malentendu persiste entre les deux souverains. Wolsey perd donc le soutien des cardinaux français. Parallèlement, l'auteur d'un complot contre Henry VIII est démasqué...

Les tractations avec François Ier sont dans l'impasse. Henry VIII essaie par conséquent d'établir de saines relations avec Charles Quint. Plusieurs émissaires de l'empereur germanique se rendent en Angleterre : ils ont pour mission de négocier un traité secret contre les Français. Une nouvelle fois, le cardinal Thomas Wolsey doit jouer les intermédiaires, le roi ayant une confiance illimitée en lui. Henry VIII demande à Charles d'escorter sa soeur, Margaret, jusqu'au Portugal. Son ami, le duc de Suffolk, obtient une nomination. Pendant ce temps, sir Boleyn met à exécution un nouveau plan pour obtenir les faveurs du monarque. Il tente en effet d'arranger une rencontre entre sa fille Anne et Henry. Usant de son charme, la jeune femme devra trouver un moyen d'attirer l'attention du souverain...

Même s'il est vieux et laid, le roi du Portugal est un fidèle allié de la couronne anglaise. Henry VIII décide donc de lui donner sa soeur en mariage. Stupéfaite, Margaret doit embarquer à destination de Lisbonne afin d'épouser ce vieux monarque qu'elle n'a jamais vu. Charles est chargé d'accompagner la princesse en colère. Mais Henry VIII a bien d'autres préoccupations. Le jeune roi n'arrête pas de penser à Anne Boleyn, la dame d'honneur de son épouse, qui l'a éconduit...

Henry VIII se montre très contrarié lorsqu'il apprend que son nouvel allié, l'empereur Charles Quint, a finalement relâché le roi de France, François Ier. Le souverain français risque de reprendre peu à peu position sur l'échiquier européen, malgré la cuisante défaite qu'il a subie en Italie. Mais les contrariétés ne sont pas que politiques. Henry est désappointé de constater qu'Anne Boleyn le rejette, alors qu'elle avait exigé de devenir son unique maîtresse. Et Henry a beau être déterminé à obtenir le divorce, le pape fait toujours la sourde oreille. Sur un coup de tête, il propulse son fils naturel au rang de duc, faisant de lui le premier héritier du trône...

L'empereur Charles Quint a capturé le pape. Le cardinal Wolsey promet à Henry VIII d'obtenir l'annulation de son mariage avec Catherine d'Aragon, en négociant avec les dignitaires de l'Eglise. Or, le souverain pontife parvient à s'échapper d'Orvieto, où il était retenu prisonnier. Thomas Cromwell propose alors de formuler la requête en divorce d'une autre manière. Henry s'enthousiasme, mais le cardinal Wolsey n'ose pas lui dire qu'il n'y a désormais plus aucune chance que le pape donne son aval à cette séparation...

Le royaume d'Angleterre est frappé par une redoutable épidémie. Les médecins semblent impuissants à contrer la maladie qui fait des ravages au sein de la population. La cour n'est pas épargnée. Sir William Compton décède brutalement. Bien que préoccupé par la situation, Henry VIII demeure vivement contrarié par ses problèmes conjugaux. Une nouvelle fois, le cardinal Wolsey essaie de satisfaire son souverain. Il envoie deux avocats en Italie, les chargeant de convaincre le pape de prononcer le divorce. Mais débloquer la situation du roi d'Angleterre pourrait créer un fâcheux précédent aux yeux de l'Eglise catholique. Pendant ce temps, la reine tente de s'assurer du soutien de son neveu, l'empereur Charles...

Rome fait finalement un geste envers le souverain anglais. Désigné par le pape, le cardinal Campeggio arrive à Londres afin d'examiner de près la requête en annulation du mariage entre le roi Henry VIII et Catherine d'Aragon. Le monarque attend beaucoup du dignitaire de l'Eglise catholique...

La reine refuse catégoriquement de se montrer. Malgré cela, le jugement se poursuit en son absence. Le cardinal Thomas Wolsey tente, en vain, de convaincre la souveraine de se plier à la procédure. Mais Catherine ne veut rien savoir. L'homme d'Eglise désespère de la ramener à la raison. Car la cour commence à jaser et la population tourne l'événement en dérision. De leur côté, sir Boleyn et le duc de Norfolk se montrent satisfaits de la tournure des événements. Ils ne souhaitent qu'une seule chose : se débarrasser de l'encombrant cardinal. Pendant ce temps, Henry VIII fait savoir que si le pape ne lui donne pas satisfaction, l'Angleterre pourrait bien devenir un Etat luthérien...

Le roi nomme Thomas More chancelier. Le cardinal Wolsey tente de sauver sa carrière grâce à une alliée assez surprenante : la reine Catherine, qui a elle-même perdu les faveurs du roi. Tous deux unissent leurs forces pour tenter de reconquérir leur pouvoir perdu. Mais leurs manigances sont rapidement mises au jour par les nouveaux conseillers du roi. Une décision est prise très rapidement. Des hommes sont envoyés pour arrêter le prélat. Il risque de passer le reste de sa vie en prison si le roi ne se montre pas clément. Malgré ces révolutions de couloir, la situation politique du pays semble se stabiliser...

Afin d'accéder à une totale indépendance à la tête du royaume, le roi Henry VIII prend une décision sans précédent dans la Chrétienté. Il décide de se nommer lui-même chef suprême de l'Eglise et du clergé d'Angleterre. C'est là le seul moyen à sa disposition pour émanciper la couronne anglaise de la tutelle de l'Eglise catholique. Mais sa motivation principale est toute personnelle, car le pape demeure inflexible quant à l'annulation de son mariage. Déterminée et passionnée, Anne Boleyn demande avec insistance à Henry de couper tous les liens avec la reine Catherine. A la surprise de la noblesse, l'épouse du souverain est alors bannie de la cour...

Le conflit entre l'Eglise et le roi Henry VIII va en s'amplifiant. Le monarque décide d'emmener Anne Boleyn avec lui, en France, où il doit signer un nouveau traité et ratifier une nouvelle alliance. Mais François Ier lui prouve une nouvelle fois que la diplomatie est tout un art...

Après avoir tant attendu de pouvoir faire sienne l'envoûtante Anne Boleyn, le roi Henry VIII se montre plus déterminé que jamais à assouvir son désir de se voir officiellement uni à elle. Il ne parvient plus à faire preuve de patience. Avec l'accord du pape, il réussit à faire nommer Thomas Cranmer archevêque de Canterbury. Mais la rupture avec Rome semble désormais consommée. Dès lors, l'impétueux Henry organise, dans la précipitation, une cérémonie secrète célébrant son union avec la jeune femme qui l'obsède, bien que son premier mariage n'ait pas encore été annulé. Anne s'apprêtant à donner naissance à un enfant, rien n'empêchera Henry de savourer son bonheur...

Les questions liées à la foi religieuse dominent les débats au sein de la cour d'Angleterre. Dans l'allégresse, Henry fête la naissance de sa fille. Alors que la nouvelle princesse Elizabeth est baptisée, il fait adopter un acte de succession qui établit que seuls les enfants d'Anne Boleyn sont héritiers du trône anglais...

Le roi Henry VIII continue de rencontrer des obstacles dans la légitimation de son mariage avec Anne Boleyn : sir Thomas More et l'évêque Fisher s'opposent pied à pied à ce qu'ils considèrent comme un blasphème, une injure aux lois divines. Par ailleurs, fidèles à Rome, ils refusent de reconnaître le roi comme le chef de l'Eglise. Pour les punir de leur impertinence, le roi Henry les fait enfermer à la tour de Londres. Pourtant, malgré son mariage, Henry ne cesse pas pour autant son libertinage et continue de se laisser séduire par les nombreuses jolies jeunes femmes de sa cour...

Malgré l'excommunication du pape, la réforme religieuse initiée par Henry se poursuit. Sir Thomas Cromwell devient le chef d'un nouvel ordre moral destiné à populariser les positions du roi. Le pouvoir royal est plongé dans le désarroi. Henry, de son côté, est hanté par la mort de Thomas More. Anne est bouleversée lorsqu'elle réalise que le roi la trompe. Elle commence à s'inquiéter pour son avenir...

Catherine, la reine déchue et en exil, est mourante. Anne Boleyn, dans sa paranoïa, continue de voir en elle une rivale ; elle s'efforce d'en convaincre Henry. Cromwell et Cranmer, l'archevêque de Canterbury, poursuivent leur croisade contre l'Eglise catholique en menaçant de saisir ses biens et en montant une armée de mercenaires français protestants. La nouvelle de la mort de Catherine légitime Anne Boleyn, qui annonce qu'elle attend un enfant. Mais Henry VIII a fait la connaissance de Jeanne Seymour, qu'il fait venir à la cour...

Jeanne Seymour, sur ordre du Roi, doit venir à la Cour en tant que Dame de Compagnie de la reine. Anne s'apprête à vivre ce qu'a vécu Catherine, car Henry en profite pour courtiser Lady Jane. Le roi de France, François Ier, va à Rome et reçoit du Pape l'ordre d'envahir l'Angleterre pour renverser Henry qui est excommunié et ainsi rétablir l'autorité de la papauté. Pendant ce temps Henry est grièvement blessé lors d'un tournoi. Anne perd, pour la seconde fois, l'enfant du roi, qui s’avérait être un fils.

La sulfureuse Anne Boleyn a perdu son fils. Elle comprend que son temps est révolu. L'affection du roi se porte déjà vers quelqu'un d'autre. En effet, les Seymour entrent en grâce et se voient offrir de magnifiques chambres à la cour. Tout laisse à penser qu'ils vont progressivement remplacer les Boleyn comme favoris du souverain. Dans les couloirs du palais, plusieurs courtisans s'en donnent à coeur joie et complotent contre Anne, qui doit faire face à des rumeurs d'adultère. Ses amants supposés sont arrêtés et Anne elle-même se retrouve emprisonnée. Ils sont tous condamnés à mort...

Emprisonnée, Anne Boleyn attend la mort. Elle obtient un court répit quand le bourreau, chargé de l'exécution, a du retard. Pendant ce temps, Henry demande à Jane Seymour de l'épouser, union rendue possible par l'annulation de son mariage avec Anne. Elizabeth, la fille de Henry et Anne, ne peut plus prétendre au trône. Henry attend de Jane qu'elle lui donne un héritier mâle...

Après l'exécution d'Anne Boleyn, Henry VIII épouse Jeanne Seymour en troisièmes noces. Il espère qu'elle lui donnera rapidement l'héritier qu'il attend depuis si longtemps. La nouvelle reine oeuvre pour la paix à la cour et incite le souverain à se réconcilier avec Marie, sa fille aînée, née de son union avec Catherine d'Aragon. Mais celle-ci doit concéder quelques sacrifices pour retrouver les bonnes grâces de Sa Majesté. Les paysans du Nord du pays se rebellent contre les réformes de l'Eglise engagées par Cromwell. La révolte s'organise et des milliers d'hommes prennent les armes au nom de leurs croyances, prêts à affronter les forces royales...

Charles Brandon est envoyé auprès des pèlerins pour contrer la rébellion qui gagne du terrain. Mais le manque d'armement et de chevaux des troupes royales obligent l'émissaire du roi à privilégier la négociation à l'affrontement. Henry, sévèrement blessé à la jambe, trouve quelque réconfort auprès de lady Ursula Misseldon, qui devient sa nouvelle maîtresse. Grâce aux actions de la reine, Marie Tudor fait une apparition très remarquée à la cour, tandis qu'à Rome un complot se prépare pour rétablir le catholicisme en Angleterre...

À la cour, le roi, son épouse et ses deux filles, Marie et la petite Elizabeth, sont réunis pour célébrer Noël en famille. Le capitaine Aske, chef des insurgés, est convié pour un entretien avec Henry VIII en personne. Malgré un discours de façade tenu devant le peuple, l'heure n'est pas au pardon ; le roi ne pouvant tolérer la rébellion de ses sujets, un bain de sang se prépare pour ceux qui refusent de se soumettre à son autorité. Seule nouvelle réjouissante au milieu du chaos régnant dans le royaume, la reine est enceinte...

Les chefs de l'insurrection mis à mort, le duc de Suffolk est renvoyé dans le Nord pour faire abattre des centaines d'hommes, femmes et enfants ayant désobéi au roi. Brandon ne supporte pas ce qu'on lui demande de faire et il est hanté par ses victimes. Henry VIII apprend que le cardinal Pole est en France, encouragé par Rome à raviver l'insurrection à son encontre et à rétablir le catholicisme. Il y envoie alors un émissaire en la personne de sir Francis Bryan pour s'assurer que cet ennemi gênant soit éliminé. La reine est sur le point d'accoucher. Le roi est plus qu'impatient de l'arrivée imminente d'un héritier pour le trône d'Angleterre...

Henri VIII est inconsolable depuis la mort de la reine, emportée par une fièvre puerpérale quelques jours après la naissance du premier héritier, le prince Edouard. Ses ennemis s'en prennent à la cour : plusieurs hommes de l'entourage du souverain sont assassinés pendant sa retraite solitaire. Alors que le remariage du roi est déjà envisagé, celui-ci imagine les plans d'un palais grandiose, le Sans-Pareil. De son côté, Thomas Cromwell est inquiet : la Réforme piétine. Avec l'aval du roi, la nouvelle doctrine de l'Eglise d'Angleterre se rapproche à nouveau de celle du Vatican. Sir Francis Bryan se rend en Italie, décidé à mettre la main sur le cardinal Pole...

Le roi est très malade : il souffre d'une grave blessure à la jambe qui met ses jours en danger. Après l'adoption par l'Eglise d'Angleterre de six articles de foi rédigés par Henri VIII, Cromwell réalise que son souverain est resté profondément catholique. C'est pourquoi, chargé de lui trouver des épouses potentielles, il lui présente quelques candidates protestantes, espérant ainsi assurer sa réforme. Christine, duchesse de Milan, et Anne, duchesse de Clèves, comptent parmi celles ayant le plus de chance de l'emporter. Sur ordre du roi, la famille du cardinal Pole est emprisonnée et exécutée pour trahison...

L'Angleterre se retrouve menacée par une alliance entre la France et l'Espagne. Henri VIII doit se résoudre à s'unir avec les protestants et décide d'épouser en quatrièmes noces la germanique Anne de Clèves. Ne l'ayant pas rencontrée avant le mariage, il est déçu par l'apparence de sa nouvelle femme, qu'il va rapidement surnommer la «jument des Flandres». Cromwell avait, en effet, incité le peintre Hans Holbein à embellir le portrait de la future reine. De son côté, Anne est écoeurée par la blessure que le roi a à la jambe. Marie se montre désagréable avec sa belle-mère, qui pourtant la privilégie...

Marie a été séduite par un cousin d'Anne, Philippe de Bavière. Mais le jeune homme est protestant et Marie ne peut donc pas l'épouser. Henri ne supporte plus son mariage avec Anne. Bryan lui présente une jeune fille de 17 ans, Catherine Howard, à laquelle le roi offre des joyaux et le palais de Sans-Pareil. Cromwell, accusé par des conspirateurs de trahison parce qu'il aurait autorisé des prêches hérétiques, est arrêté et jugé au cours d'un simulacre de procès. Au même moment, le mariage de Henri VIII et d'Anne est déclaré illégal, ce qui permet au roi d'épouser Catherine...

Pour la quatrième fois, le roi Henri VIII parvient à faire annuler son mariage. En effet, la beauté germanique d'Anne de Clèves n'est guère le genre du souverain anglais. En juillet 1540, la pauvre Anne est répudiée. Henri se sent maintenant plus libre. Il décide d'approcher la séduisante Catherine Howard. Celle-ci accepte de lui accorder ses fougueuses faveurs, jusqu'à lui faire oublier la lourdeur de sa charge. Pris de passion, Henri entreprend d'en faire son épouse. C'est alors que Joan Bulmer, une amie de la courtisane, s'interpose. Elle exige de devenir dame d'honneur de la reine. Si Catherine n'accède pas à sa demande, elle menace de révéler certains secrets compromettants...

Le page de Henry VIII tombe éperdument amoureux de Catherine. Le roi va-t-il s'en apercevoir ? Henri VIII convie lady Marie et Anne de Clèves à venir festoyer dans son château à l'occasion des fêtes de fin d'année. Tout le monde constate qu'il souffre de plus en plus de son ulcère à la jambe. Ses douleurs deviennent telles que son entourage craint pour sa vie...

Maintenant que son union a été officiellement consacrée, Henri VIII laisse libre cours à sa passion amoureuse. Il n'a de cesse de couvrir sa jeune épouse de cadeaux. Sans tarder, il lui demande de lui donner un fils et de lui assurer ainsi une digne succession. Catherine, elle, a le coeur qui bat la chamade. Elle ne reste pas insensible au charme de Thomas Culpepper qui, de son côté, se montre des plus entreprenants. Tous deux deviennent amants dans le plus grand des secrets. Peu de temps après, Henri VIII constate qu'il ne parvient pas à demeurer aussi insensible que jadis aux atours plaisants de son ancienne épouse, Anne de Clèves...

L'expédition d'Henry VIII dans le Nord du royaume se déroule sans encombre. Les frontières ne semblent pas menacées. De plus, la rencontre diplomatique prévue se présente sous de bons auspices. A Londres, le prince Edward tombe malade. Sa fièvre préoccupe les médecins de la cour. Mais la famille Seymour décide de ne pas en avertir le roi afin de ne pas perturber sa mission diplomatique. Parallèlement, Catherine rencontre de sérieuses difficultés avec un de ses ex-courtisans. Pour Henry, tout se complique lorsque les troupes écossaises commencent à se mobiliser le long de la frontière...

Un inconnu adresse une lettre au roi Henri. Stupéfait, le monarque y découvre quelle vie dissolue mène la reine Catherine. Sans délai, Henri diligente une enquête. Celui qu'il soupçonne d'être l'amant est mis à la torture. Mais ce que révèle Francis Dereham ne fait guère avancer les investigations : le supplicié avoue une ancienne liaison avec elle, mais bien avant qu'elle ne devienne reine. La liaison de Catherine avec Culpepper va-t-elle éclater au grand jour ? Lady Rochford décide de conserver le silence. Si la preuve de l'infidélite de Catherine est apportée, elle risque non seulement d'être déchue de son titre, mais encore condamnée à la peine capitale...

L'intervention du comte de Surrey en Ecosse s'achève par la victoire de Solway Moss. La couronne d'Angleterre triomphe. Le roi obtient que la future reine d'Ecosse soit promise en mariage à son fils, le prince Edouard. Parallèlement, il réussit à conclure une alliance avec Charles Quint. De son côté, Thomas Seymour se met en tête de présenter lady Latimer au monarque anglais. Cette nouvelle jeune femme conviendra-t-elle aux attentes de Henri ?...

En 1543, Henri VIII décide d'épouser Catherine Parr, qui accepte de devenir sa sixième femme. Sera-t-elle la dernière ? Le monarque s'irrite de l'attitude de la France. Il estime ne pas avoir d'autre choix que d'entrer à nouveau en guerre contre son puissant voisin. Il a pour premier objectif de prendre la place fortifiée de Boulogne-sur-Mer. Ses conseillers semblent dubitatifs sur ses chances de réussite, malgré la puissance de l'armée anglaise et de ses canons. En l'absence de son époux, la reine Catherine prend les affaires du royaume en charge...

La dysenterie fait un nombre alarmant de victimes au sein de l'armée anglaise. Les déconvenues sont nombreuses pour le roi Henri VIII. S'est-il montré trop sûr de lui, dans cette offensive qui ressemble de plus en plus à une aventure mal organisée ? Néanmoins, il refuse de relâcher la pression sur Boulogne. La reine, quant à elle, est contrainte de s'intéresser de près à des questions moins guerrières - mais néanmoins cruciales - comme l'éducation d'Edouard, âgé de 6 ans. Après mûre réflexion, elle choisit de lui attribuer un protestant comme tuteur. Comment la cour va-t-elle réagir ? Le roi a-t-il donné son consentement pour l'éducation de celui qui pourrait bien être sur le trône d'Angleterre un jour ?...

Après avoir perdu quantité d'hommes durant l'éprouvante bataille engagée contre les Français, le comte de Surrey est de retour en Angleterre. Dès son retour, il est relevé de ses fonctions et déchu de son titre. Le roi Henri VIII entend bien lui faire payer son incompétence. Après un procès plus qu'expéditif, Surrey est condamné à mort. Soupçonnée d'être favorable au protestantisme, la reine Catherine est harcelée par l'évêque Gardiner. Le prélat fait arrêter et torturer Anne Askew, une protestante militante. Il espère que la malheureuse lui fournira les preuves de la sympathie de la reine pour le mouvement réformiste...

La santé d'Henri VIII se détériore. La cour se montre très inquiète alors qu'il agonise. Plusieurs factions s'affrontent et envisagent l'imminente succession du roi. De son côté, l'évêque Gardiner tente toujours de faire arrêter Anne Stanhope et la reine pour hérésie...