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L’eau est "le sang de la terre". L’homme qui a prononcé cette phrase est employé à la station de pompage de Brunnhartig, ville natale du commissaire Reiter. Dans cette bourgade bavaroise, la vie n’est pas de tout repos et les mystères se multiplient. Un inconnu s’introduit par effraction chez le directeur de la station, où l’on retrouve une balle tirée par une arme policière. Lorsque la commissaire Eva Maria Prohacek et son collègue André Langner arrivent sur place, ils constatent qu’un bébé, dont le père travaille à la station, est mort empoisonné par de l’eau souillée.

Sans raison apparente, le policier Walter Maiberger arrête un automobiliste avant de l'attaquer avec une extrême violence. Ce dernier, un ancien violeur récidiviste libéré après purgé sa peine, porte plainte. Contre l'avis de leur supérieur, qui veut enterrer l'affaire, la commissaire Eva Maria Prohacek et son collègue André Langner, mènent l'enquête sur les circonstances du passage à tabac.

Le commissaire Langner empêche deux adolescents d’origine turque de voler un smartphone dans un bus. A l’arrêt, il est poussé dans les escaliers par les délinquants et perd connaissance. Il souffre d’une commotion cérébrale. Lors de la confrontation au commissariat, Langner perd son sang-froid et frappe un avocat.

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Enquêteur pour la Direction des affaires sociales de Munich, Max Söllner est mortellement renversé par une voiture. Un témoin dit avoir vu quelqu'un prendre la fuite avec la mallette du défunt. La commissaire Prohacek et le frère de la victime, Peter, un policier, se rendent à l'appartement de Max.

Un soir, alors qu'elle subit une nouvelle fois la violence de son mari, Carola Kern, à bout de nerfs, le blesse à coups de couteau. Six mois plus tard, à la cantine du ministère bavarois de la Justice, le juge Koller est agressé par Doris Kern, une fonctionnaire. Ayant assisté à la scène, la commissaire Eva Maria Prohacek décide de mener l'enquête pour comprendre ce qui a poussé cette femme à agir ainsi.

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Un attentat dévastateur est commis dans le centre de Munich, en plein Festival de la bière. Treize mois plus tard, une vidéo fait surface sur Internet. Elle y montre qu'un officier de police d'origine turque, Cem Oktay, a laissé passer la voiture du kamikaze avant de quitter les lieux. L'affaire éclabousse la commissaire Prohacek qui connaît bien le suspect pour avoir été sa tutrice une dizaine d'années plus tôt.

Remise de son accident vasculaire, Eva Maria Prohacek fait tout son possible pour obtenir la libération de Cem Oktay. En détention provisoire, celui-ci a entamé une grève de la faim. Il clame son innocence. Mais après l'avoir mis hors de cause, l'équipe de la commissaire fait une découverte importante au sujet du second malfaiteur impliqué dans l'attentat de Munich.

Disparu du foyer munichois de l'aide sociale à l'enfance qui l’hébergeait, Walid, 13 ans, arrivé en Allemagne sans sa famille, est retrouvé plusieurs semaines plus tard par des policiers en patrouille qui le ramènent au bercail. Mais à peine Walid a-t-il retrouvé ses camarades de chambrée qu'il est pris de panique. S'enfuyant par les toits, il se jette dans le vide. Cette issue dramatique a-t-elle été précipitée par le comportement des policiers ? Secondée par son collègue André Langner, la commissaire Eva Maria Prohacek se charge de l’enquête interne sur cette affaire. Elle met peu à peu au jour des liens troubles entre la mort de Walid et de nombreuses disparitions de jeunes réfugiés...

Max Wemmer, fonctionnaire des services sociaux, brûle un drapeau allemand devant une caserne militaire. La scène est diffusée sur Internet. Il est arrêté puis interrogé par Eva Maria Prohacek. Max lui explique que son fils, jeune soldat dans le coma, a été blessé lors d'un exercice. Il est convaincu que l'armée ne dit pas toute la vérité sur le drame.